Nous sommes le matin de Pâques, chacun de nous a décidé de fêter la résurrection avec le lever du soleil, cela signifie que nous avons dû nous lever bien avant le soleil pour commencer notre méditation quand il faisait encore nuit.
Nous nous retrouvons, une dizaine, à 5h30, dans le jardin du presbytère de Marchiennes et commençons par écouter le récit de la création tiré du livre de la genèse : les ténèbres, la lumière, les animaux et enfin l’humain. Nous allumons le feu de bois dont les flammes nous éclairent et nous réchauffent.
Nous chantons le psaume de la création, accompagnés par la flute d’Amandine qui nous guide de ses notes claires dans la nuit. C’est un premier émerveillement.
Les oiseaux qui s’éveillent illustrent parfaitement le texte que nous venons d’écouter.
Cet émerveillement ne va pas nous quitter jusqu’à notre arrivée vers 8h pour le petit déjeuner.
Toutes les personnes présentes ont participé à la veillée pascale hier soir, mais elles sont unanimes pour dire que ce que nous vivons ce matin est sans commune mesure avec ce que nous avons vécu lors de la veillée : le fait de se lever à une heure où nous dormons habituellement, d’écouter la nature qui s’éveille, de voir le soleil se lever, quelle merveille !
Quand, en fin de parcours nous entonnons, toujours guidés par la flute dans la ville encore endormie, les chants qui célèbrent la résurrection du Christ, nous vibrons encore ensemble et sentons en nous la vie du ressuscité !
Lors du petit déjeuner partagé, nous avons échangé sur notre ressenti, ce qui en ressort c’est une communion profonde avec les textes, communion portée par la nature en harmonie parfaite avec l’esprit de ces textes. Chacun à sa manière dit son enchantement.
Rendez-vous est pris pour renouveler cette expérience intense l’année prochaine.
Quelques-uns m’ont ensuite écrit quelques mots pour expliquer ce qu’ils ont vécu ce matin, je vous laisse découvrir leurs témoignages.
Philippe Dacquin.