La nativité du Seigneur

En évoquant les chemins vers Dieu pris un jour de Noël par Thérèse de Lisieux, Charles de Foucauld et Paul Claudel, l’homélie du père Emmanuel Canart rejoint les chants des fidèles lesquels étaient venus très nombreux à la messe de la nuit de Noël.

Nuit de Noël : Nativité du Seigneur

En évoquant les chemins vers Dieu pris un jour de Noël par  Thérèse de Lisieux, Charles de Foucauld et Paul Claudel, l’homélie du père Emmanuel Canart rejoint les chants des fidèles lesquels étaient venus  très nombreux  à la messe de la nuit de Noël en l’église Notre Dame de l’Assomption à Orchies : Aujourd’hui s’est levée la lumière, c’est la lumière du Seigneur. Elle dépassera les frontières, elle habitera tous les cœurs. Et puis Toi qui es lumière, toi qui es l’amour, mets dans nos ténèbres ton Esprit d’amour.

Thérèse de Lisieux qui ne se remet pas de la mort de sa mère et son caractère est devenu triste et capricieux à l’excès. Elle raconte : « Ce fut le 25 décembre 1886 que je reçus la grâce de sortir de l’enfance, en un mot la grâce de ma complète conversion. Nous ­revenions de la messe de minuit où j’avais eu le bonheur de recevoir le Dieu fort et ­puissant ». Guérie de son égocentrisme d’enfant, elle deviendra « la plus grande sainte des temps modernes » (Pie X) et docteur de l’Église.

Charles de Foucauld, un officier de l’armée française qui a connu le luxe et la luxure, déclaré bienheureux en 2005 par le pape Benoît XVI et qui sera bientôt canonisé. Deux mois après sa conversion en l’église Saint-Augustin à Paris, il vit une Nativité à Bethléem dans l’adoration émerveillée de ce Dieu qui se fait homme « dans l’abjection et l’obscurité », et qu’il n’aura de cesse d’imiter.

Paul Claudel,  l’un des plus grands poètes chrétiens. Ainsi, ce 25 décembre 1886, ce jeune écrivain agnostique devient soudain catholique en assistant, dilettante ennuyé, aux vêpres à Notre-Dame de Paris.

Dans la conclusion de son homélie intitulée Thérèse, Charles, Paul…et Nous, le père Emmanuel nous interpelle :

- A Sainte Thérèse, je confie ceux qui parmi nous souffrent d’une hypersensibilité, d’un égocentrisme maladif, d’un mal-être profond, d’une blessure jamais refermée sécrétant tristesse et lassitude… pour qu’ils retrouvent ce soir leur force d’âme et une joie profonde !

- Au bienheureux Charles de Foucauld, je confie ceux qui sont dominés par le goût du luxe et du désir de paraître, ceux pour seul eux-mêmes comptent pour qu’ils cherchent la dernière place que personne n’a pu ravoir à Jésus, pour qu’il retrouve la joie de l’humilité.

- A Paul Claudel, je confie ceux qui sont rongés par le désespoir, asphyxiés par le matérialisme et les doutes … pour qu’il retrouve la joie d’exister vraiment, d’innocence venue de Jésus.

                                                                           Un paroissien

 

Article publié par Paroisse Ste Marie en Pévèle Scarpe • Publié le Lundi 10 janvier 2022 - 16h25 • 732 visites

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