Heureux qui se laisse visiter par Christ ressuscité
Le jeudi 16 mai, par une belle journée ensoleillée, la Maison du Diocèse située dans un écrin de verdure à Raismes, recevait la trentaine de personnes de la Paroisse Sainte Marie en Pévèle-Scarpe venues s’y ressourcer, emmenées en cela par l’abbé Pierre Germain Boutteau.
A la descente du car, nous avons été accueillis en la chapelle par les sœurs de la Communauté Palavra Viva (Parole vivante) pour un temps de louange qui a donné le ton à cette journée: Criez de joie, Christ est ressuscité ! Il est vivant comme il l’avait promis ! Il nous ouvre à la vie ! Placée près de l’autel, une icône représentant l’apparition du Christ aux apôtres qui s’en étaient retournés pêcher après sa mort et le partage du pain et des poissons, symbolisait notre démarche à venir.
En grande assemblée, l’abbé André Merville nous a explicité les différents aspects d’une icône représentant le tombeau vide en comparant la Résurrection à un chemin de Transfiguration. Comme les poussins, nous devons casser la coquille de l’œuf dans lequel nous sommes enfermés pour naître à la Vie. Puis, sur la base d’extraits de l’évangile selon St Luc (24, 1-53), relatant les femmes désemparées devant ce tombeau vide, la présence de Jésus sur le chemin d’Emmaüs, son apparition aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et, toujours en présence d’une icône, nous étions invités à un temps personnel ou communautaire soit de prière, de méditation ou d’adoration. Pour ces temps, il nous était demandé de nous mettre dans la peau des disciples, de reprendre le chemin de notre vie avec Jésus à partir de tous les moments pénibles ou décourageants vécus depuis l’entrée en Carême. Lui confier nos interrogations, nos déceptions, nos colères. Puis le laisser nous parler, nous interroger, nous éclairer, nous réconforter, nous réchauffer le cœur. Puis, comme les disciples d’Emmaüs, l’inviter à rester avec nous.
Avec les sœurs, nous nous sommes retrouvés à la chapelle pour la Lecture divine et l’Office du milieu du jour. Pendant le repas de la résurrection, les sœurs nous ont fait part de leur mission dans la Maison du Diocèse et, par leurs chants, donné un ton festif à ce repas au cours duquel nous étions invités, à chaque table, de partager l’évènement paroissial qui a le plus touché, émerveillé, interpellé le cœur de chacun d’entre nous.
L’après-midi et selon le schéma du matin, nous étions amenés à découvrir une narration des évènements plus développée par St Jean (20, 1-30). En nous mettant à la place de Thomas, nous avons demandé à l’Esprit Saint de nous faire découvrir nos peurs cachées face au réalisme du mystère de la passion vécue par Jésus et de nous révéler les blessures de notre histoire. Nous avons découvert de quelle manière Jésus vient se montrer à Thomas et lui montre ses plaies. Nous avons demandé la grâce de pouvoir toucher les plaies de Jésus. Puis nous avons demandé à Jésus de nous montrer ses blessures dans les personnes que nous voyons souffrir autour de nous, de prendre soins de ses plaies, de son cœur blessé. Pendant l’adoration de l’après-midi, le chapelet de la Divine Miséricorde était récité. En préparation à l’Eucharistie clôturant cette journée de ressourcement, un temps était pris pour que chacun puisse relire sa journée : Avec quoi je repars ? - Quelles actions de grâce me montent du cœur ? - Laquelle l’Esprit Saint m’invite à partager durent l’Eucharistie ?
Avant de reprendre le car, la photo de famille s’imposait.
Roger Roussel