Dans le mot Miséricorde, on entend misère et corde. Le Cœur de Dieu est ému par
notre misère : c'est comme s'il nous lançait une corde pour venir à notre secours. Le
Cœur de Dieu se penche sur notre misère pour nous en relever.
Voilà ce que nous avons fêté le dimanche 7 avril 24 à Orchies.
Dans son homélie, le père Emmanuel a comparé la vie de couple à une montée en
cordée : on monte à pied, en cordée, on s'attend l'un l'autre, c'est plus lent qu'une
montée en téléphérique, mais on avance.
La Miséricorde, c'est la corde de la montée en cordée, c'est la corde que Dieu nous
tend pour nous tirer de notre misère. Et c'est sûr Lui que la corde est accrochée là-
haut : il est notre roc, Celui sur lequel nous pouvons compter.
Par l’intermédiaire de sainte Faustine, le Seigneur offre au monde entier des moyens
et des prières pour venir puiser des grâces aux sources de la Miséricorde et
l’honorer davantage. Ces moyens et prières sont les suivants :
- Vénérer le tableau de Jésus Miséricordieux
- Célébrer le Dimanche de la Miséricorde Divine, précédè de la neuvaine.
- Réciter le chapelet de la Miséricorde Divine.
- Honorer l’heure de la Miséricorde Divine (15h) en pensant à la Passion du
Seigneur et à son cœur transpercé.
- Propager le message de la Divine Miséricorde.
C’est tout cela que nous avons tenté de développer tout au long de cette journée.
Tout d’abord chacun est accueilli chaleureusement par un café, un petit gâteau, un
échange... c’est la nourriture du corps. A côté sont proposés des livres sur sainte
Faustine, l’apôtre de la Miséricorde, sur saint François car la paroisse termine une
année à sa mémoire, des chapelets, des images, des neuvaines... c’est la nourriture
spirituelle. Plus loin une personne invite à un mini pèlerinage dans l’église que
chacun peut suivre à sa guise au moment où il veut, dans l’ordre qu’il veut.
Puis nous nous avançons pour suivre l’eucharistie présidée par le Père Emmanuel
Canard accompagné du Père André Merville. A la fin de cette messe chacun peut se
présenter avec confiance devant le Saint Sacrement. Ensuite, avant le repas, nous
écoutons un enseignement sur “la Miséricorde dans l’histoire du salut” donné par le
père André Merville.
Pendant la pause déjeuner le saint Sacrement est exposé dans la chapelle de
l’église
L'après-midi commence par un témoignage de Yves Garbez qui nous partage
comment il a vécu la Miséricorede à travers ses deux cancers... témoignage
entrecoupé de poèmes, de chansons de sa composition accompagnées de sa
guitare et que nous reprenons ensemble.
A 15h nous honorons l’heure de la Miséricorde par un temps d’adoration, des
confessions, la prière des frères, la récitation du chapelet de la Miséricorde Divine.
Ensuite nous écoutons le témoignage de Héléna. Témoignage pétillant, comment le
Seigneur est entré dans sa vie, elle qui vient d’un pays où les églises sont devenues
que des monuments historiques, elle qui n’a pas connu la foi sauf un peu par sa
grand-mère ! C’est tout un parcours plein de rebondissements qu’elle nous partage,
des rencontres providentielles... Le Seigneur s’est révélé à elle, sa vie est
transformée.
Et c’est regonflés que nous nous quittons avec le désir de vivre cette Miséricorde
concrètement dans nos vies. Vivre la Miséricorde, c’est sortir de soi pour aller vers
les autres et être témoins de l’amour de Jésus.
“Je désire que le monde entier connaisse ma Miséricorde.” Jésus à sainte Faustine
(PJ 687)
Jésus j’ai confiance en Toi