4ème dimanche de l’Avent – La Vierge du signe
Description
La Vierge est représentée en orante et est entourée d’anges : chérubins et séraphins. Elle est dans un cercle, figure parfaite en iconographie, qui représente Dieu.
Devant la Vierge, l’enfant Jésus tient dans la main gauche le rouleau de la Parole, et bénit de la main droite.
Sur le tour du cercle est repris la phrase d’Isaïe : « Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils : on lui donnera le nom d’Emmanuel, Dieu avec nous ».
Le divin (symbolisé par le cercle) entre dans l'humain (symbolisé par le carré).
Le cercle est lui-même dans un carré où figurent les 4 évangélistes. La couleur rouge du carré renvoie à la couleur du rideau du Temple.
Les évangélistes peuvent être représentés sous leur forme humaine, et pour être reconnus, ils sont accompagnés de leur image symbolique. Ces 4 figures sont toujours ailées.
- Matthieu ouvre son évangile par la généalogie humaine de Jésus. L’homme (et non pas l’ange puisque les ailes qu’il porte sont l’attribut des Quatre Vivants et non pas les ailes d’un ange) représente l’évangile selon saint Matthieu.
- Marc commence son évangile ainsi : « Voici que j’envoie mon messager en avant de toi pour préparer ta route. Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur… ». A l’époque les lions étaient encore fréquents dans les régions désertiques. La voix qui crie dans le désert est celle d’un lion, symbole de l’évangile selon saint Marc.
- Luc commence ainsi son évangile : « Il y eut aux jours d’Hérode, roi de Judée, un prêtre du nom de Zacharie, de la classe d’Abia… » Le prêtre sacrifie au Temple et le taureau, ou le veau, est l’animal emblématique du sacrifice. Il est devenu le symbole de l’évangile de saint Luc.
- Saint Jean commence son Evangile par une contemplation du mystère de Dieu. Or l'on dit que l'aigle est le seul à animal à pouvoir regarder le soleil fixement sans ciller. D'où le fait que cet animal soit associé à l'évangéliste Saint Jean
Intériorisation
Annoncée par l’échelle de Jacob au 1er dimanche de l’Avent, Marie nous ouvre la Porte du Ciel.
Par elle, le divin entre dans l’humain.
Dieu épouse notre humanité. Le Seigneur s’incarne en Marie. A la suite de celle-ci nous sommes invités à laisser le Christ se former en nous.
3ème dimanche de l’Avent – Jean Baptiste nous invite à suivre le Christ
Description
Jean Baptiste est au désert, vêtu de poils de chameau. Des roseaux sont agités par le vent.
De la main droite, il indique Celui qu’il faut suivre : le Christ, que le texte dans la main gauche présente comme l’Agneau de Dieu.
Intériorisation
Dimanche dernier, Jean Baptiste nous rappelait l’urgence de la conversion. Mais celle-ci n’est pas un but en soi, Jean Baptiste nous rappelle que le but de notre pèlerinage est le Christ qui vient à notre rencontre à Noël.
Tous nos actes, toutes nos paroles, toute notre vie ne peuvent servir notre gloire mais doivent tout entier être orientés vers le Christ.
2é dimanche de l’Avent – Jean-Baptiste appelle à la conversion
Description de l'icône
Avec la main du Seigneur bénissant sa mission, Jean Baptiste appelle à la conversion dans le désert.
Le désert est représenté par des rochers.
Jean Baptiste est revêtu d’un vêtement en poils de chameau, signe de dépouillement.
Dans sa main il tient la Parole du prophète Isaïe « Préparez le chemin du Seigneur ».
La hache au pied de l’arbre invite à la conversion : « Tout arbre qui ne portera pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu » ; « Déjà la cognée est prête ».
Devant Jean Baptise se trouve sur un plateau sa tête décapitée. L’exigence de sa mission lui coûtera la vie.
Intériorisation
Notre pèlerinage vers le Seigneur, qui vient à notre rencontre, nous invite à la conversion.
Jean le Baptiste, comme tous les prophètes, insiste à temps et à contretemps : la conversion ne peut attendre. La cognée se trouve à la racine des arbres, le Seigneur tient la pelle à vanner : convertissons-nous sans tarder !
L’or dans l’arbre symbolise la Parole de Dieu qui monte des racines de l’arbre jusqu’à nous.
1er dimanche de l’Avent – L’échelle de Jacob
Description de l’icône
L’icône copte « L’échelle de Jacob » renvoie à Genèse 28, 11-17 :
Jacob est plongé dans le sommeil et la nuit, celle-ci est représentée par un fond bleu nuit et des étoiles.
En songe, il voit une échelle dressée sur la terre dont le sommet touche le ciel où Dieu est représenté en filigrane par le visage du Christ : « Qui m’a vu, a vu le Père »
Des anges de Dieu montent et descendent l’échelle.
Intériorisation
« Il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la Maison du Seigneur se tiendra plus haut que les monts, s’élèvera au-dessus des collines. Vers elle afflueront toutes les nations et viendront des peuples nombreux. Ils diront : « Venez ! montons à la montagne du Seigneur, à la Maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. […] Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur. »
En Genèse 28, le songe de Jacob préfigurait l’ouverture du ciel et la connexion entre le monde divin et le monde humain. La première lecture de ce jour prolonge cette idée d’un pèlerinage vers le ciel auquel nous sommes conviés. Tout au long de l’Avent, la Vierge Marie, porte du Ciel, nous conduit vers le Seigneur qui vient à notre rencontre. L’humain et le divin s’apprêtent à se rencontrer dans la nuit de Noël.
Immense aux paroissiennes et aux élèves de l'atelier la Baraka au monastère des bernardines à St André lez Lille.
Nous les portons dans nos prières.