1° prédication Saint Joseph éducateur

1° Conférence Neuvaine Saint Cordon

Lundi 13 Septembre 2021

Saint Joseph éducateur

C’est un exploit qui m’est demandé ! Vous donner 7 conférences sur Saint Joseph alors que l’on ne sait presque rien de lui et qu’il ne dit pas un mot dans la Bible ! Mais, en tant qu’ancien vicaire général, cela ne me pose pas de problème. Monseigneur François Garnier disait qu’un vicaire général doit feindre d’ignorer ce qu’il sait et feindre de savoir ce qu’il ignore ! Je vais donc feindre pendant 7 soirées de savoir ce que j’ignore sur Saint Joseph !

J’aimerais vous parler tout d’abord de Saint Joseph, éducateur !

Oui, la Bible nous parle très peu de Saint Joseph. Un dominicain, le père Philippe Joseph, a fait un savant calcul pour trouver que, dans les versets du Nouveau testament, on ne parle que moins de 0,42 % de Saint Joseph. Ma première conclusion est que certains dominicains n’ont pas grand-chose à faire …. !

Or, s’il est vrai que la Bible parle peu de St Joseph et que  lui-même ne dit pas un mot, ce n’est pas tout à fait exact ! L’unique parole dont on peut affirmer avec certitude que Joseph l’a prononcée, c’est : « Jésus ». Car c’était à lui que revenait la mission de nommer l’enfant.

Et, si l’on parle bien peu de Joseph et si  Joseph ne parle pas dans la Bible,  c’est bien la raison pour laquelle des auteurs chrétiens l’appellent « le Patriarche du silence ».

Un Petit livre appelé « le silence de Joseph » évoque la grande proximité de sœur Marie de la Trinité, Dominicaine missionnaire des campagnes,  avec lui, Joseph, le Saint protecteur du Carmel.

Elle écrit dans ses carnets en 1941 : « Je pense au silence de saint Joseph : qu’il daigne m’en envelopper complètement, c’est comme une condition pour que la grâce ‘‘croisse et se fortifie’’ en moi (Lc 2, 40). »

En 1979, Marie de la Trinité se prépare à entrer au centre anticancéreux de Dijon pour y être opérée du cancer. Et, une dernière fois, c’est à Joseph qu’elle confie son œuvre : « Je confie tout au Seigneur et à saint Joseph qui veilla ‘‘sur l’enfant et sa mère’’. J’aime d’autant plus saint Joseph qu’aucune parole de lui ne nous a été transmise. Il devait vivre dans une très profonde solitude avec Dieu. ».

Pour Sœur Marie de la Trinité et tant d’autres, il est clair que Joseph s’est « enseveli dans le silence », pour reprendre son expression. Et que Joseph, le Saint Protecteur du Carmel, était un contemplatif, presque un moine.

Au risque de vous choquer, je vous dirais que je me retrouve vraiment peu dans cette image de Saint Joseph. Il ne me semble pas que Jésus ait vécu toute son enfance et sa vie de jeune homme comme s’il était dans un monastère, au côté de Marie, quasiment religieuse, et de Joseph, quasiment frère carme ou chartreux. On comprendrait alors qu’il ait fait cette fugue pour fuir la maison à 12 ans !!! On fuirait à moins !

Je préfère  plutôt penser comme  Monseigneur le  Cardinal Barbarin , qu’en fait,   Joseph a beaucoup parlé… ! S’il avait vraiment fallu que Joseph soit consacré, il aurait donc plutôt été  franciscain … et italien !! ou même plutôt prêtre diocésain !!! J’ai, en effet, rencontré quelque- uns de mes nouveaux paroissiens à Orchies et la première question qui m’a été posée a été celle-ci : « est-ce que vos homélies sont longues ? ».

J’aime à penser que Joseph était bavard ! Oui, je l’imagine, Joseph, marchant le soir avec Marie, se racontant leur journée et parlant de Jésus. Mais pas que de Jésus ! je l’imagine aussi parlant des  nuages, de ceux qui annoncent enfin la pluie et de la voisine malade….
Je l’imagine aisément et également, discutant longuement avec Jésus, adolescent en stage en menuiserie, de tout ce  qui a trait au travail du bois, bien-sûr, mais aussi de la vie, des gens, de Yahvé !

Enfin, je peux même enfin, l’imaginer, très ému, expliquant avec Marie , à leur divin fils devenu  grand le  mystère de la double annonciation … celle faite à Marie et celle faite à …lui,  Joseph….

Car quoi ? Ne le disons-nous pas très souvent en récitant notre chapelet ou en participant à la sainte Eucharistie, la charte même de notre foi : « Pour nous les hommes, et pour notre salut, Jésus descendit du ciel ; par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme ». La Prière eucharistique n°4 précise même, en s’inspirant de l’épitre aux Hébreux :  « Conçu de l’Esprit Saint, né de la Vierge Marie, il a vécu notre condition d’homme en toute chose, excepté le péché, annonçant aux pauvres la bonne nouvelle du salut ; aux captifs, la délivrance ; aux affligés, la joie. »

Le danger serait celui du monophysisme ! Le monophysisme (du grec monos, seul, et physis, nature) est une doctrine chrétienne inspirée par le moine Eutychès (Alexandrie, Ve siècle) qui soutient que le Christ a uniquement une nature divine. Finalement, Jésus aurait fait semblant d’être un homme… ! Il aurait déjà tout su, tout compris, tout intégré dès sa naissance… et donc n’aurait pas eu besoin de grandir, sinon physiquement. L’évangile nous dit le contraire, notamment en ce verset de l’Evangile selon Luc 2,52 : « Jésus grandissait en taille, en sagesse et en grâce devant Dieu et devant les hommes ».  Comment tenir Joseph à l’écart et imaginer qu’il ait pu n’avoir aucun rôle à jouer dans l’éducation et l’instruction du jeune Jésus !

Le prénom « Joseph » est lui-même très éclairant . Du latin Iosephus, issu du grec ancien Ἰωσήφ (Iōsēph) et, plus avant, de l'hébreu יוֹסֵף (Yôsēp̄), il signifie « Dieu ajoutera ». Dans la Bible, notamment dans la Genèse, le nom « Joseph » a deux étymologies dont l’une signifie « ajouter, faire grandir, croitre ». La Mission de Joseph est donc bien de faire grandir, de faire croitre, d’ « ajouter» à Jésus ….d’accompagner Jésus dans sa croissance.

Comme pourrions-nous imaginer que Jésus n’ait pas vécu pleinement ce que vit tout enfant, y compris dans ses rapports naturels avec ses parents ? Comment imaginer que Jésus n’ait pas eu besoin d’éducation ? Comment imaginer que Jésus n’ait pas été marqué par les paroles, les gestes, la façon d’être, les silences, les rencontres et les choix, les joies et les peines de son père d’adoption, Joseph ? Qu’il n’ait pas reçu aussi  de lui, sa carrure, sa personnalité   d’homme? On est tant marqué pas ses parents, on apprend tant d’eux……

Le cardinal Barbarin a une conviction que je trouve merveilleuse ! Il relève les différents moments où le Christ parle de son Père. Ils sont nombreux dans la Bible et le mot Père est alors écrit avec un P Majuscule. Et il est clair que Jésus parle de Dieu :

Evoquons le discours sacerdotal, par exemple

Jean 17,1 : Levant les yeux au ciel, Jésus dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton fils »

Et aussi en d’autres passages :

En Matthieu 11,25 : « En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants »

En Jean 12,41, après le retour à la vie de Lazare : « Père, je te rends grâce car tu m’as exaucé »

De même en Jean 14,9 :  «Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père, comment dis-tu: Montre-nous le Père? »

En tous cas, dans ces versets sans équivoque, Jésus s’adresse à Dieu, le Père des Cieux.

Mais, le cardinal, avec audace, se demande si c’est toujours ou uniquement au Père (des Cieux) que Jésus s’adresse ! N’évoquerait-il pas  aussi la figure de Joseph à certains moments ? Pour lui, il n’y a aucun  doute, en certaines occasions Jésus s’adresse tant au Père (avec un P majuscule) du ciel qu’à son père (avec un p minuscule) de la terre ! Citons juste :

Jean 8,28 :  « Jésus donc leur dit : quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, vous connaîtrez alors que je suis [l'envoyé de Dieu], et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis ces choses ainsi que mon Père m'a enseigné ».

Il sera impossible de l’affirmer avec clarté et sûreté… mais cette intuition m’enchante et me semble tellement prendre au sérieux l’Incarnation évoquée par  la Prière eucharistique n°4 : « Conçu de l’Esprit Saint, né de la Vierge Marie, il a vécu notre condition d’homme en toute chose, excepté le péché. »

Alors, j’aimerais me promener avec vous dans la Bible… et imaginer ce que Joseph a pu apprendre à Jésus…

Si je ne crois pas que Joseph était un chartreux, ni même un franciscain, je crois aisément qu’il était homme de prière. Et je ne peux pas ne pas penser que le jeune Jésus n’a pas été marqué en voyant prier Joseph et Marie.

Ecoutons quelques témoignages qui pourraient très bien être bibliques, ou qui , en tous cas, trouvent échos dans la Bible :

« J’étais le cinquième d’une famille de neuf enfants. Avant moi : Lucie, Marie, Hélène, Marcel. Et après : René Raymond, Suzanne et André. Ce n’est pas Jésus qui parle !  C’est le père Aimé Duval, jésuite, auteur compositeur dans les années 1950-60 auteur de « qu’est ce que j’ai dans ma p’tite tête ? » qui écrit ses souvenirs d’enfance. Dans cette famille, on ne m’avait pas appris la piété expansive et démonstrative. Il n’y avait quotidiennement que la prière du soir, récitée en commun. Mais alors, de cela, je me souviens et je me souviendrai jusqu’à mes yeux fermés.

            Ma sœur Hélène récitait les prières, longues pour des enfants (1/4 d’heure). Elle accélérait, elle bafouillait, prenait des raccourcis, jusqu’à ce que mon père lui dise en patois : « Répoigne ! » (« Recommence ! »). J’ai donc appris à ce moment-là qu’il fallait causer au Bon Dieu avec lenteur et sérieux et gentillesse et patience.

            Ce qui m’émeut aujourd’hui, c’est de me souvenir de l’attitude de mon père : lui qui était toujours fatigué par ses travaux de campagne ou de transport du bois, lui qui montrait sans honte qu’il était fatigué à son retour du travail, voilà qu’après chaque repas du soir, il se mettait à genoux, les coudes appuyés sur le siège d’une chaise, le front dans les mains, sans un regard pour ses enfants autour de lui, sans un mouvement, sans tousser, sans s’impatienter.

            Et moi je me disais : « mon père qui est si fort, qui commande sa maison, ses deux grands bœufs, qui est fier devant les mauvais coups du sort et si peu timide devant le maire et les riches et les malins, voilà qu’il se fait tout petit devant le Bon Dieu. Vraiment, le Bon Dieu doit être quelqu’un de bien grand pour que mon père s’agenouille, et de bien familier aussi pour qu’il lui cause avec ses habits de travail… »

            Quant à ma mère, je ne l’ai jamais vue à genoux. Trop fatiguée, elle s’asseyait au milieu de la chambre, le dernier né dans les bras, la robe noire jusqu’aux talons, les beaux cheveux châtains déroulés sur son cou, et tous les gosses autour d’elle. Elle suivait des lèvres les prières d’un bout à l’autre : elle ne voulait pas en perdre une miette. Elle les disait pour son compte. Le plus curieux c’est qu’elle ne s’arrêtait pas de nous regarder, chacun son tour. A chacun son regard. Un regard plus long sur les petits. Elle nous regardait mais elle ne disait jamais rien. Même pas quand les petits chuchotaient et remuaient, même pas quand le tonnerre claquait sur la maison, même pas quand le chat renversait une casserole.

            Et moi je disais : « Vraiment, le Bon Dieu est bien gentil pour qu’on puisse lui causer avec un enfant dans les bras, avec son tablier de travail. Vraiment le Bon Dieu est quelqu’un d’important pour que le chat ou le tonnerre n’ait plus d’importance… »

            Les mains de mon père, les lèvres de ma mère : elles m’ont appris sur le Bon Dieu bien plus que mon catéchisme ! ».

1° Avec vous, je voudrais imaginer ce que Jésus a appris des mains de son père Joseph, des lèvres de sa mère Marie… mais aussi des lèvres de Joseph et des mains de Marie !

Quand Jésus se lève tôt le matin ou même prie dans la nuit, n’est-ce pas parce qu’il a vu Joseph le faire ?

Quand Jésus s’émerveille devant la beauté de la nature, des herbes : « observez les lys des chants, … je vous le dis, Salomon lui-même, dans toute sa splendeur, n’a jamais été vêtu comme l’un d’eux », n’a-t-il pas entendu Joseph s’émerveiller et rendre grâce à Dieu pour la beauté de la Création ?

Quand Jésus apprend à ses disciples à prier, ne se souvient-il pas  de ce que joseph lui a appris : « Quand vous priez (quand tu pries), ne rabâche comme les païens, ouvre ton cœur ! »

Quand Jésus loue le Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et d’avoir révélé cela aux tout-petits, ne peut-on pas imaginer qu’il a entendu Marie redire, avec Joseph,  le Magnificat du jour de la Visitation?

Alors avec vous, je veux prier Saint Joseph… . Nous avons tellement de mal à prier… à rester dans l’émerveillement, nous qui laissons si peu le Saint Esprit prier en nous … et nous enlisons parfois si profondément dans nos sentiments ou les turbulences de nos vies.

2°Mais continuons à parcourir la Bible. Fermons les yeux quelques instants pour imaginer la vie à Nazareth… et Jésus travailler avec son père.

L’exemple de nos parents est terriblement marquant ! Quand j’étais enfant, ma mère nous préparait mes frères et moi à la confession. Tous assis autour de la table avec une feuille et un crayon, nous devions noter nos péchés en nous cachant soigneusement des autres alors que maman égrenait la liste des péchés possibles… Cet exercice serait compliqué, voire impossible  aujourd’hui !!! Puis, nos parents nous emmenaient nous confesser à la ville. Me confesser moi aussi ? A la réflexion, cela semblait moins urgent que pour mes frères mais quand même nécessaire…. Je me souviens, néanmoins,  de mon émotion en voyant mes parents se confesser eux aussi (et cela m’intriguait que leurs confessions soient plus longues que les nôtres). Sans le savoir, ils m’ont appris ce jour-là qu’ils n’étaient pas parfaits…, que Dieu était plus grand qu’eux et que je devais aimer Dieu plus qu’eux et plus que tout. Je sais aujourd’hui qu’ils ont préparé à leur insu mon cœur à répondre « oui » à Dieu sans hésiter !

Je suis sûr que Jésus a été marqué par la droiture de Joseph dans son travail, refusant toute compromission, toute malhonnêteté, demandant le prix juste et ne trompant pas ses clients…. Et je n’ai pas de mal à penser qu’il a inspiré une parabole de Jésus : « C'est bien, bon serviteur, parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes. (Luc 19,17)

Je suis sûr que Jésus a retenu la mise en garde de Joseph à propos de l’argent, et c’est à son père qu’il a pensé en s’écriant :

« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent, mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.… » Matthieu 6,19

« Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre, ou il Lc :s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. » (Matthieu 6,24)

Ne peut-on pas imaginer que Joseph a expliqué le travail, le salaire, le juste prix… et aussi les dangers de l’argent à Jésus au point qu’il déclare dans une parabole : « insensé (fou), cette nuit même, on te redemande ta vie, et ce que tu as préparé (acquis), qui l’aura ? » (Luc 20, 22)

Alors avec vous, je veux prier Saint Joseph… . Qu’il nous rappelle ce qu’explique Saint François à l’un de ses frères qui voulait posséder un très beau livre de prière : « combien il est difficile de posséder quelque chose et demeurer l’ami de tous les hommes et surtout l’ami de Jésus-Christ… ». Et « il n’est pas nécessaire de posséder de biens pour se comporter en maître » (Sagesse d’un pauvre d’ Eloi Leclecq)

3° Continuons à feuilleter notre Bible.

Peut-être peut-on à présent  penser que les colères de Jésus.. car elles existent, sont des colères justes, héritées peut-être de son père adoptif , colères pour plus de Vérité, de Justice …

Nous connaissons bien-sûr les vendeurs chassés du Temple.

et  les querelles avec les pharisiens que Jésus traite de « sépulcres blanchis »

Enfin, on pourrait aussi citer  les interventions fortes de Jésus : « Laissez venir à moi les petits enfants »

On peut ainsi, et pourquoi pas, imaginer Jésus s’interroger : « que s’est-il passé pour que papa se mette en colère ? »

Jésus a sûrement retenu de Joseph que des silences pouvaient être des fuites et des compromissions et qu’il fallait parfois se mettre en colère pour que ce que l‘on veut dire devienne probant.

Peut-être aussi peut-on imaginer que le lavement de pieds à la Cène peut avoir été influencé par l‘exemple de Joseph,  qui a dû être un serviteur, et qui  pensait sûrement que réussir sa vie, c’était aider les autres à réussir la leur.

Peut-être enfin que l’attitude si délicate de Jésus à l’égard des femmes, de la  samaritaine, de la femme pécheresse, de Marthe et Marien de  celles qui faisaient partie de son groupe, pour ne citer qu’elles,  s’inspire aussi de l’attitude de Joseph à l’égard de Marie et des autres femmes qu’il a pu côtoyer….

Alors avec vous, je veux prier Saint Joseph… . pour qu’il nous enseigne la vraie douceur et la vraie charité qui ne sont pas la mollesse mais  le sens du service et le sens profond du respect.

En conclusion,  Jésus n’a bien sûr pas tout copié de Joseph : il n’est pas un clone de Joseph mais que Joseph soit béni pour ce qu’il a appris à Jésus et pour avoir été un vrai père pour lui !

Finalement, comme le dit le pape François, « Jésus a appris à faire la volonté du Père à l’école de Joseph. »

Mettons-nous alors à son école ! Et prions- le avec les mots du pape François

Salut, gardien du Rédempteur,
époux de la Vierge Marie.
À toi Dieu a confié son Fils ;
en toi Marie a remis sa confiance ;
avec toi le Christ est devenu homme.

O bienheureux Joseph,
montre-toi aussi un père pour nous,
et conduis-nous sur le chemin de la vie.
Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage,
et défends-nous de tout mal. Amen.

Article publié par emmanuel canart • Publié le Samedi 02 avril 2022 • 602 visites

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