Messe en mémoire de la Cène du Seigneur
En ce Jeudi Saint 2017, c’est l’église Saint Vaast de Landas modifiée dans la disposition du mobilier, qui accueillait les fidèles de la paroisse Sainte Marie en Pévèle Scarpe pour la messe en mémoire de la Cène du Seigneur. C’est entouré d’une nombreuse assistance et des abbés Lucien Skrzypczak et Pierre Germain Boutteau ainsi que des diacres Claude Fenaert, Jean Luc Jourdain, Alain Van Haverbeke et Jean Maurice Castelain que l’abbé Benjamin Sellier a présidé la célébration eucharistique.
Au cours de ce dernier repas pris avec ses disciples, Jésus a fait don de sa vie à l’humanité toute entière en rachat de ses péchés. Corps qui sera cloué au bois de la Croix. Sang qui jaillira de son corps transpercé. Corps et sang offerts à tous sous l’aspect du pain et du vin. C’est aussi au cours de ce dernier repas que, par le lavement des pieds de ses disciples, Jésus s’est fait humble serviteur.
Ces gestes de Jésus, Jean Maurice les a bien explicités dans son homélie dont nous livrons ici quelques extraits :
« ….Voici le pain et le vin… fruits de la terre et du travail des hommes ». Nous connaissons ces paroles de l’offrande par lesquelles nous commençons la prière eucharistique. Cette insistance sur le « travail des hommes » signifie que Jésus n’a pas utilisé une nourriture que l’on peut trouver directement dans la nature - tels le grain de blé ou le raisin -, mais il a choisi une nourriture fabriquée par l’homme. Jésus a donc choisi pour être sacrement de son corps et de son sang le produit du travail de l’homme. Ceci donne un sens très particulier au geste de Jésus, car cela signifie que la présence de Dieu passe par nous et qu’il est illusoire de s’imaginer que la présence de Dieu nous parvient sans notre collaboration au service de la création, au service de la réalisation du Royaume, au service des plus fragiles et des plus vulnérables…… Laver les pieds, c'est effacer les traces salissantes de la route parcourue de nos vies pour mieux imiter Jésus en aidant nos frères à retrouver leur dignité, à les relever.
Laver les pieds c’est un geste de respect envers l’autre. Jésus nous rappelle que toute personne, quelle qu’elle soit, est pour Lui objet de respect. Laver les pieds est aussi un geste de service. Il s'agit bien pour Jésus de "faire" beaucoup plus que de « dire ». L'authenticité d'une communauté chrétienne se mesure à sa capacité de service et la meilleure manière de « faire mémoire » du Christ, c’est la pratique de la charité fraternelle…. »
Au seuil de cette nuit où Jésus fut moqué, martyrisé, renié, le ciboire renfermant les saintes hosties était exposé à l’adoration et la méditation de l’assemblée ; adoration se poursuivant dans la nuit à la chapelle de l’église Notre Dame de l’Assomption à Orchies.
Roger Roussel
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Chemin de croix suivi par les enfants
Dans l’après-midi du Vendredi Saint, une quarantaine d’enfants accompagnés de leurs mamans, papas ou mamies se sont retrouvés dans la chapelle de l’église Notre Dame de l’Assomption à Orchies pour découvrir un petit diaporama sur l’arrestation de Jésus, sa mort sur la croix et sa résurrection.
Dirigés vers la première station où Jésus est condamné à mort, ils étaient invités à ramasser des petits cailloux sur leur parcours. A la deuxième station où Jésus est chargé de sa croix, les enfants ont posé le caillou sur leur épaule en signe du poids des soucis, de la souffrance. Puis ils ont signifié des prénoms de personnes qu’ils connaissaient être dans la souffrance. Ces prénoms furent inscrits sur la croix qui allait être portée sur le reste du parcours.
En arrêt devant la station où Jésus portant le fardeau rencontre sa mère, il leur était demandé de se blottir avec Jésus dans les bras de Marie en mettant le caillou sur leur cœur. Un Je vous salue Marie était entonné.
Puis ce fut le moment où Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix. Simon ne connaît pas Jésus. Une interrogation : « Et nous, est-ce qu’il nous arrive de soutenir quelqu’un d’inconnu, de partager sa croix et donc celle de Jésus ? ». Les cailloux sont échangés en signe du partage du fardeau.
Jésus tombe pour la troisième fois. Son chemin devient de plus en plus difficile. Mais, malgré la souffrance, il continue d’avancer. Les enfants et accompagnants étaient invités à prier pour apprendre à toujours aimer davantage. En signe d’amour, les cailloux furent déposés pour former le contour d’un cœur.
En cercle devant la croix posée à l’autel, les enfants écoutèrent un passage des Ecritures sur la crucifixion et la mort de jésus sur la croix. Un temps de recueillement fut observé. Pendant ce temps, ils étaient invités à fermer les yeux et dire à Jésus : « Jésus, donne-moi la Paix ».
Devant l’autel signe du tombeau accueillant le corps de Jésus, chacun a déposé son caillou enveloppé dans un petit linge blanc. Ils ont demandé à Dieu de les aider à toujours croire que la lumière est plus forte que l’obscurité, que la vie est plus forte que la mort, que la joie est plus belle que la tristesse.
La récitation du Notre Père a clôturé ce parcours sur les pas de Jésus. Chacun est reparti avec son caillou et un petit livret du chemin de croix.
Roger Roussel
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Célébration de la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ
Ce Vendredi Saint, nous étions nombreux en l’église Saint Laurent d’Aix-lez-Orchies à suivre la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ.
Pour nous sauver du péché, Jésus, le Christ, aime passionnément. Il va jusqu’au bout de sa mission. En son mystère pascal, plus de limites, plus de frontières : sur la Croix, ses bras sont ouverts à tous les hommes et ils nous élèvent avec lui dans la lumière. Notre recueillement, notre silence nous unissent en son amour.
C’est à cause de nos fautes qu’il a été broyé nous révèle le prophète Isaïe. Dans la lettre aux hébreux, il est dit qu’il apprit l’obéissance et il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel. Ces deux lectures nous ont prédisposés à entendre la lecture de la Passion à plusieurs voix. Ô père, en tes mains, je remets mon esprit.
Par la prière universelle qui a suivi, nous avons prié pour la sainte église, le pape François, le clergé et le peuple fidèle, les catéchumènes, l’unité des chrétiens, le peuple juif, les autres croyants, celles et ceux qui ne connaissent pas Dieu, les pouvoirs publics, nos frères et sœurs dans l’épreuve.
Venue du fond de l’église, la Croix qui a porté le salut du monde fut présentée à l’assemblée et à sa vénération. Oui, Seigneur, tu as versé ton sang sur une croix pour tous les hommes de toutes les races. Apprends-nous à nous réconcilier, car nous sommes tous enfants d’un même Père. Fais nous semer ton évangile. Fais de nous des artisans d’unité. Fais de nous des témoins de ton pardon à l’image de ton amour.
Ayant communié au corps du Christ, l’assemblée s’est retirée en silence.
Roger Roussel
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Célébration de la veillée pascale et de la résurrection du Seigneur
Le Samedi 15 avril, en ouvrant la veillée pascale l’abbé Lucien Skrzypczak a béni le feu nouveau à l’entrée de l’église sainte Rictrude de Marchiennes. Puis de ce feu, il a allumé le cierge pascal porté en procession par le diacre Claude Fenaert. La flamme a pu être ainsi transmise à l’assemblée. Sainte lumière, splendeur du Père, louange à toi, Jésus-Christ !
De la lecture du livre de la Genèse, nous retenons que Dieu regarda tout ce qu’il avait fait et trouva que cela était bon. Le livre de l’exode nous rappela la puissance de Dieu et son amour pour les fils d’Israël lui permettant de marcher à pied sec au milieu de la mer pour s’échapper de l’Egypte où ils étaient retenus captifs. Dans sa lettre aux Romains, saint Paul affirme que, ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus. Dans l’évangile selon saint Matthieu, l’ange, apparu aux saintes femmes venues de bon matin au tombeau, leur réaffirme la résurrection de Jésus le Crucifié : «Il est ressuscité et il vous précède en Galilée, là vous le verrez »
Dans le geste de la bénédiction de l’eau, l’abbé déclara : « Frères et sœurs, demandons au Seigneur de bénir cette eau. Nous allons en être aspergés en souvenir de notre baptême et que Dieu nous garde fidèles à l’Esprit que nous avons reçu ». Peuple de lumière, baptisé pour témoigner. Peuple d’Evangile, appelé pour annoncer les merveilles de Dieu pour tous les vivants.
Après l’aspersion, l’abbé procéda au renouvellement de la profession de foi de notre baptême en y ajoutant des paroles chères à l’abbé Lubrez. Dans la prière universelle, Jean Claude Bretez recommanda de prier plus spécialement pour les 68 catéchumènes du diocèse recevant le baptême en cette nuit pascale.
S’en est suivi la liturgie de l’Eucharistie clôturée par le chant d’envoi : « Marie, cours vers tes frères, annonce la nouvelle : Jésus le Christ est ressuscité, Alléluia ! »
Roger Roussel
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Messe du Dimanche de la Résurrection
En ce dimanche 16 avril, le soleil avait daigné percer les nuages et illuminer de ses rayons l’église Notre Dame de l’Assomption à Orchies qui accueillait une très nombreuse assistance pour célébrer la résurrection de Jésus-Christ en ce jour de pâques, célébration présidée par l’abbé Pierre Germain Boutteau.
Oui ! Le Christ est vivant ! C’est lui notre joie ! Soyons dans la joie ! Christ, tous ceux que lave l’eau vive, acclament et chantent ta gloire, Alléluia , Alléuia !
Comme le rapporte le livre des Actes des Apôtres, saint Pierre témoigne de cette résurrection : « Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l’a ressuscité le troisième jour ». Résurrection prédestinant à notre propre résurrection comme affirmée par saint Paul dans sa lettre au Colossiens : « Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire ». Dans l’évangile proclamé par Claude Fenaert, diacre, saint Jean relate la découverte du tombeau vide par Simon-Pierre : « Il vit, et il crut ». Dans son homélie, l’abbé souligna la traduction de Pâques comme le Passage de la mort à la vie.
Lors de prière universelle, le lecteur y associa les cinq baptisés de ce jour en cette église, les catéchumènes baptisés ainsi que tous les enfants nés dans la nuit de Pâques comme son petit-fils.
A l’issue de la célébration eucharistique, l’assistance reçut la bénédiction solennelle du jour de Pâques.
Roger Roussel